Ce dimanche 8 mai, j’ai participé avec d’autres factoriens à un évènement se déroulant pour la toute première fois : la Future Factory. Organisé par Antoni Palazollo, un étudiant de PSB, ce rassemblement sur les toits de la Cité de la Mode et du Design a permis à des jeunes curieux de venir à la rencontre d’entrepreneurs et de découvrir le monde de l’innovation et des startups, le tout dans une ambiance festive et ensoleillée.

Notre mission était de faire découvrir aux visiteurs des objets issus de l’innovation, tels que les drônes, l’imprimante 3D ou encore le Ninebot Minipro de Segway qui a eu un franc succès.

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Nos voisins de stands eux, présentaient des projets entrepreneuriaux tels que l’application Sound Grabber, une toute nouvelle expérience de découverte musicale immersive. J’ai également pu tester Dualo, l’instrument à tout-faire que j’avais vu en campagne sur Kickstarter.

À la fin de la journée, j’ai pu assister à une conférence de Franck Dupont, développeur chez TheFamily, une société qui donne le pouvoir aux entrepreneurs et les aide à construire un projet qui marche. Fondé en 2013, TheFamily supporte aujourd’hui des centaines de startups à travers l’éducation, les services et le capital. Franck nous a expliqué comment faire un projet le plus rapidement possible et en toute simplicité. Selon lui, tester si les idées sont viables très tôt dans le projet est essentiel. Pour cela, il faut utiliser la méthode du “Fake it till you make it” (“Fais semblant jusqu’à que ce soit pour de vrai”). Cette méthode consiste à simuler l’existence d’un produit et le mettre sur le marché pour évaluer son succès auprès de la cible. “C’est plus facile de recruter une équipe et de lever de l’argent quand on a des chiffres réels” nous dit Franck.

Pour cela, l’idée est de créer une landing page qui fait une promesse au consommateur et d’y ajouter un bouton “call to action” pour évaluer si le client est prêt à acheter. Il nous a donné l’exemple de Dropbox qui avait recruté 100 000 inscrits à ses débuts avec une vidéo explicative, mais qui n’avait à l’époque encore aucune ligne de code écrite. “Pas besoin de savoir coder pour fonder un projet, regardez My Little Paris qui ont commencé avec l’envoi de mails, ou Menu Next Door qui n’était au départ qu’un groupe Facebook” rajoute Franck. On peut également construire une landing page sans coder, avec des outils comme WordPress ou Strikingly; il faut ensuite mesurer les visites et clics effectués sur la landing page, possible grâce à des outils comme Hotjar ou Optimizely; l’étape suivante est de partager le lien, et enfin tester la page.

Cette journée pleine de rencontres et de partage en musique avec des personnes qui sont des novices du numérique et d’autres dont c’est le travail m’a réellement donné l’envie de retenter l’expérience et de participer à plus d’évènements, donc malgré les coups de soleil : I’ll be back.