Le “coworking” connaît depuis quelques années un succès grandissant. Ces espaces de travail permettent de partager des projets et de créer un réseau de partenaire en un même lieu. L’un d’entre eux, le Mab’Lab a attiré notre intention.
Lors de notre arrivée, nous sommes passés par le Mab’Café se situant en dessous de l’espace de coworking. Le personnel nous a gentiment indiqué où se situait le Mab’Lab.
Le Mab’Lab comme si vous y étiez
Une fois à l’étage, nous avons rencontré le responsable, Diego, en poste depuis septembre 2016.
La fine équipe qui s’échauffe sur le banc !
Étant en réunion lorsque nous sommes arrivés, nous avons attendu à l’intérieur. Ce qui nous a laissé le temps d’étudier ce que font les personnes dans cet espace de coworking.
Certains coworkers travaillent sur leur projet qu’ils soient professionnels ou personnels. De plus le parrainage permet aux étudiants d’apprendre et de rentrer dans le milieu du travail plus facilement.
Malgré son apparence de cantine, la salle est très calme et fournit de quoi satisfaire ses coworkers avec des imprimantes, internet, mais aussi et surtout du calme.
Optimisation de la cantine
L’un des points à souligner dans les espaces de coworking est que le calme est la clé du travail. Si les personnes viennent ici, c’est afin d’avoir de meilleures conditions de travail que s’ils étaient chez eux, c’est-à-dire peu ou pas de distractions, ainsi qu’une atmosphère studieuse.
La cantine est designée en open-space, une ouverture entre chaque bureau qui facilite la communication et les échanges. Afin de découper l’espace, chaque plan de travail est entouré de miroirs afin de ne pas déranger les autres groupes.
Portrait de Diego, des Nations Unies, via l’hôtellerie jusqu’à la gestion d’un lieu
Après sa réunion, Diego a répondu à nos question.
Il s’occupe de la mise en place et l’installation du lieu. Avant de travailler avec Fratelli ce dernier a travaillé dans plein d’autres domaines divers et variés. De l’hôtellerie au conseil des Nation-Unis au département de l’environnement.
Ce jeune homme a même créé une association “Code For Climate” qui a pour but de rassembler des développeurs, des entrepreneurs et des acteurs dans l’écologie afin de réfléchir aux innovations de demain dans ce domaine.
“J’ai aussi bien mis les mains dans le cambouis … Ce qui doit être fait doit être fait”
Il décrit lui même son travail là bas comme un “boulot de schizo”, s’occuper de l’installation du lieu n’est qu’une partie de ce qu’il fait au Mab’Lab. En plus de mettre en place les imprimantes et d’ouvrir les salles de l’espace, c’est aussi lui qui s’occupe d’accueillir les coworkers, des démarches avec les partenaires et d’organiser les événement.
La différence entre le Mab’Lab et un autre espace de coworking ?
Nous lui avons alors demandé que peut apporter le Mab’Lab de plus qu’un autre lieu de coworking ?
Sa réponse : un besoin d’espace de travail pour les nouveaux entrepreneurs qui se lancent avec un budget limité.
“Souvent un espace de travail à temps plein ça coûte 300 €, Nous on est à 60 HT…”
Et pour les étudiants ce prix baisse à 5 € par mois !
Il nous a ensuite expliqué les avantages d’un espace de coworking par rapport à un incubateur : pour lui les incubateurs dirigent trop les startups, pour la plupart, et dénature l’idée de base du projet.
« Ce que je trouve cool, c’est que avec le Mab’Lab on propose quelque chose de assez différent des incubateurs normaux ». #WSFReporter #WSFLab pic.twitter.com/fDloW88VB8
— JournalistesdelaWSF (@JournalistesWSF) February 21, 2017
“Ce n’est pas en augmentant le prix (du coworking) qu’on améliore la qualité”
De plus ces couveuses sont limitées en place et les espaces de coworking permettent de palier à ce problème.
Et enfin notre dernière question portait sur l’avenir du Mab’Lab .Son objectif serait de développer le concept dans d’autre lieu (et pas que dans des cantines universitaires)
“Si on peut convertir un espace de restauration en espace de coworking alors on pourrait étendre ça partout.”
Rassembler des gens de tout milieu aussi bien des freelances , des entrepreneurs que des personnes voulant simplement travailler dans le calme. L’idée étant louable on ne peut qu’encourager vivement le projet et espérer le meilleur pour le Mab’Lab.
[box type= »note » ]Cet article a été réalisé, dans le cadre du cours de Rédaction Web à La Web School avec Gayané Adourian, par :
- Nikola Selista (podcasteur / vidéaste)
- Tidian Woodward (Live Insider )
- Nicolas Resmi (Storyteller)
- Yanis Senechault (photographe 2.0)
- Victor Malet (architecte de l’information)