Si l’innovation sociale répond toujours à des besoins, le besoin le plus important auquel elle doit faire face est celui de la santé.

C’est un milieu dans lequel l’avancée technologique est présente depuis toujours. Ce sont les médecins qui se retrouvent le plus souvent avec les nouvelles technologies entre leurs mains. Le domaine de la santé est en constante évolution et est fort prometteur lorsque l’on s’attarde sur les nouveaux produits en production destinés à rendre notre vie à tous meilleure.


D’ailleurs, grâce à ces nouvelles technologies, les chirurgiens n’auront bientôt plus que des manettes entre les mains et des pédales au bout des pieds.

Le robot Da Vinci est une réponse technologique à plusieurs problèmes mis en avant par le fait que seule la dextérité des médecins faisait parfois la différence entre la vie et la mort.

Ce robot est équipé de système de sécurité le rendant plus sûr qu’un homme avec ses propres mains tout en étant moins intrusif et permettant une rémission moins douloureuse et plus courte. Le médecin n’est pas en reste car c’est bien confortablement installer qu’il peut s’adonner à la pratique médical et atteindre des recoins parfois plus difficiles d’accès que lorsqu’il opère à mains nues.


Cependant, ces machines restent rares et coûteuses et sont principalement réservées aux urologues et aux gynécologues. La vision qu’un jour les médecins ne soigneraient plus qu’à distance reste en tout cas envisageable.

 

Cette notion de distance et de technologies, beaucoup de projets s’en sont servis. En effet, d’après Le Monde, d’ici cinq ou six années, nous n’aurons plus besoins d’acheminer les échantillons de sang jusqu’à un laboratoire. L’analyse de sang ne nécessiterai plus qu’une goutte de sang et de deux minutes dans un lecteur aussi petit qu’une carte de visite, et ce, grâce à une labopuce.

Ces puces performantes et efficaces font déjà partie de plusieurs projets comme la plateforme développée par la société Advanced Liquid Logic. Elles sont capables de dépister cinq maladies lysosomiales chez le nouveau-né tout en restant à son chevet et en quelques minutes.

A Taiwan, tous les patients à qui l’ont prescris un certain antiépileptique sont testés génétiquement à l’aide d’une de ces labopuces afin de déterminer s’ils sont génétiquement plus enclin à subir un effet secondaire grave.


Ces labopuces pourraient même être introduites dans un Smartphone. En effet dans le courant de cette année ou l’année prochaine, les entreprises Tel Care et Life Watch lanceront chacune un Smartphone capable d’analyser le sang d’un diabétique lorsqu’il y introduira la bandelette sur laquelle il aura déposé une goutte de sang.


L’utilisation du Smartphone pourrait aussi passer par sa communication avec un bio senseur minuscule implanté dans la peau qui déclenchera une alarme lorsqu’il captera les signes précurseurs d’un infarctus ou d’un rejet de greffe, avant même d’en ressentir les premiers symptômes. Ce type d’outil permettrait de mieux « prévenir » et de moins « guérir ».


En définitive, le secteur de la médecine évolue de plus en plus comme nous l’avons vue lors des précédents exemples. L’homme n’as de cesse que de tenter de se perfectionner dans le domaine, et à l’heure où les nouvelles technologies bouleversent notre mode de vie, elles pourraient aussi la prolonger.

Le souci majeur et le frein à cette évolution notamment dans le domaine de la santé restent les prix. En effet tous les hôpitaux n’ont pas les moyens d’être équipés des dernières machines High Tech, les soins coûtent extrêmement chers et les médecins ne sont pas formés à l’utilisation de ce type d’appareil lors de leurs cursus.


Si la réalité nous rattrape, nous pouvons cela dit nous projeter vers l’avenir et imaginer le futur avec des infrastructures médicales repensées et plus adaptées pour les patients mais aussi pour le corps médical.