Microsoft l’a bien compris avec la sortie du Microsoft Band, ils l’ont bardé de capteurs (uv, cardiaque, etc..) et là on commence à avoir quelque chose d’intéressant. Les créateurs de tous ces objets connectés commencent enfin à comprendre que plus que l’objet ou l’innovation c’est le scénario qui est important. Le Flower Power de Parrot dont nous avons parlé un peu plus haut, que l’on plante dans le pot de fleur, est intéressant. Cependant si ces objets sont des smart objets pourquoi avons-nous besoin de venir appuyer sur des boutons ou intervenir sur celui-ci alors qu’il est dit « intelligent » la question se pose alors de savoir pourquoi ils ne vivent pas tout seul sans intervention de notre part. On en revient au Flower Power de Parrot et à ses évolutions, la première H2O ou l’on visse une bouteille sur celui-ci, ou encore la version « premium » Parrot Pot ou c’est un pot de fleur entier; dans ces deux versions la plante est arrosée quand elle en a besoin et à ce moment-là ça devient vraiment magique.

On peut aller encore plus loin dans la quête de la disparition de l’interface, en effet nous avons aujourd’hui besoin d’un smartphone pour avoir accès à l’information. Pour contrer cela Marco Tempest a trouvé une solution, lors d’un TED (voir vidéo) il dispose un vidéoprojecteur qui apparaît sur un livre et au fur et à mesure que les pages sont tournées l’histoire se déroule il y a zéro technologie, aucune surcouche informationnelle : le monde numérique est directement visible aux yeux de tous sans aucun artifice. Un autre exemple présenté par Greg Madison était la création des interfaces à la volée, on dessine sur une feuille blanche les boutons que l’on souhaite, on programme les interactions et grâce à une Kinect on récupère les informations on va alors connecter des objets à la l’origine complètement inertes, le virtuel devient tactile.

Jusqu’à maintenant nous étions des marionnettistes. Pour déclencher une action sur une interface, par exemple faire courir un personnage je devais appuyer sur des touches : ce qui parait bizarre en soit, ne serait-il pas mieux que je cours moi-même pour que le personnage avance ? Il existe déjà des technologies qui permettent cela, le Leapmotion en est une, on peut interagir avec la matière virtuelle mais ce n’est pas pratique car l’ordinateur est branché, il existe d’autres alternatives comme le Myo Armband (bracelet qui avec les impulsions électriques des muscles permet de piloter des interfaces) sur le papier c’est magnifique cependant il faut penser à le charger, il faut bien le placer sur son bras et le calibrer. Ce genre de technologie a un marché chez les geeks mais pour monsieur tout le monde c’est encore loin.

[box type= »note » ]Retour sur les Microsoft Techdays 2015 et plus particulièrement sur la conférence de Greg Madison : Savoir c’est prévoir. Le futur technologique des interfaces des 10 prochaines années.

Retrouvez la série de 5 articles :

[/box]