On a vu ces dernières années l’arrivée « massive » d’objet connecté on peut en citer quelque uns tel que le Karotz ou encore le Fitbit (Aria) cependant on peut se poser quelques questions sur l’utilité de certains par exemple la brosse à dent connecté de Braun dont la promesse est que vous saurez si vous vous êtes bien brossé les dents. On peut citer également le Flower Power (Parrot) pour prendre soin de ses plantes, mais on peut se demander à quoi servent réellement tous ces objets.

On peut aujourd’hui tout connecter : Bellabeat permet de connecter son bébé dans le ventre de la maman pour suivre sa grossesse. A partir du moment où on a un smartphone on peut connecter n’importe quel objet inerte on peut notamment citer Spreadsheets, on glisse notre téléphone dans un matelas et ça devient un matelas connecté. Cette application permet de recueillir et analyser vos données au lit. Durée, fréquence des performances sexuelles… tout est passé à la loupe. On peut débloquer des niveaux, des scores le tout que l’on peut bien-sûr partager sur les réseaux sociaux.

Tous ces objets connectés ont un petit problème. Au bout de 6 mois un tiers des américains rangent leur objets connectés, bracelet, etc.. dans un tiroir mais alors pourquoi ? Les premières raisons sont qu’ils se cassent et on les perd facilement, ils ne sont pas étanches, difficile à synchroniser, problème de batterie, ils sont laids mais il y a une autre raison que Greg Madison nomme « l’effet bouse de neige » : l’objet nous montre tout le temps que l’on a aucun résultat et donc aucune emprise sur notre vie ce qui est particulièrement frustrant, tous ces objets déversent un flot de données sans vraiment comprendre comment les utiliser. En effet les données brutes ne servent à rien en soit, les designers vont devoir travailler la dessus notamment sur les scénarios d’usages il faut comprendre comment donner corps à ces données, les interfaces utilisateurs doivent avoir un aspect compréhensible et tangible pour l’utilisateur pour qu’il sache comment l’utiliser. Nous avons de la donnée c’est une chose mais nous ne pouvons rien en faire il faut donc réfléchir et la transformer en scénario qui motive les utilisateurs. Un dernier problème apparaît comme l’a souligné Samsung dans l’une de leur présentation : personne ne passera 15 min chaque matin pour mettre tous ces objets connectés ce qui montre bien qu’il y a un problème dans les scénarios d’usage et pas seulement dans les interfaces.

[box type= »note » ]Retour sur les Microsoft Techdays 2015 et plus particulièrement sur la conférence de Greg Madison : Savoir c’est prévoir. Le futur technologique des interfaces des 10 prochaines années.

Retrouvez la série de 5 articles :

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