Aujourd’hui, le terme innovation sociale demeure peu précis car très nouveau et reflétant plusieurs courants de pensée. Nous nous accorderons donc sur le fait que innovation sociale est synonyme de partage de savoirs faire, savoirs, outils et technologies entre les différents acteurs de la société (exèptés les plus influents de type gouvernement ou firme transnationale) ayant pour finalité l’amélioration des conditions de vie de l’espèce humaine.


Dès lors, l’innovation sociale, également appellée “Open Innovation”, peut aisément se mettre au service de l’aide humanitaire, terme lui aussi quelque peu flou, que nous limiterons à l’objectif d’amélioration du bien-être des populations les moins favorisées, tant au niveau du climat, de la nourriture, des richesses, de l’accès à l’éducation et à la santé..

OpenStreetMap (OSM) est un outil représentant bien l’innovation sociale au service d’une cause juste. De base, OSM n’est qu’un service de cartographie libre, géré et amélioré par le peuple et mit à jour régulièrement. De cette idée est venu l’ “Humanitarian OpenStreetMap Team” (ou HOT). Lors d’une catastrophe, HOT va mettre à jour la carte du lieu où cela s’est passé : recherche de vieille images, recherche d’images satellites nouvelles, mise à jour grâce à des témoignages ou des photos récentes pour permettre aux secouristes par exemple, d’avoir une vision réelle de l’état des choses. Cela permet donc de “simplifier” le travail des secouristes, ou en tout cas de leurs fournir une base d’information beaucoup plus fiable que d’anciennes cartes, qui ne permettent pas de voir “l’après désastre”.



Plus simple d’utilisation, il y a également portail-humanitaire.org. Une sorte de forum, où n’importe qui peut participer en proposant ses idées d’innovation et/ou de technologies appropriées pour les secteurs suivants :

○      l’eau et l’assainissement

○      l’énergie

○      l’agriculture et l’alimentation

○      la construction durable.



C’est un travail collaboratif constituant une base de données intéressante pour les organisations, qui peuvent y trouver de bonnes idées pour améliorer leurs actions à travers le monde, les thématiques de l’eau et l’assainissement étant particulièrement importante de nos jours.

De manière plus générale, l’open source et toute sorte de projet qui en découle facilite grandement nombre de tache propre à l’aide humanitaire, dans le sens où cela participe à l’élaboration d’une licence libre, donc apte à être mise à jour au fil du temps et donc permettant de répondre plus facilement aux besoins changeants de la population.


Certains projets ont donc, suivant cette logique d”Open Source”, vu le jour avec pour principal objectifs de répondre aux problématiques de l’action humanitaire.

Entre autre, ActivityInfo, NOMAD et Sigmah :



Le premier permet de regrouper facilement toutes sortes de données demandées par différents organismes, gouvernements, sous forme de rapport ou infographies. Permet d’éviter de devoir envoyer plus ou moins la meme information plusieurs fois par soucis de format.

Le second est simplement un logiciel de gestion de projet partagée dédié aux projets d’aide internationale.

 

Enfin le 3ème,comme son nom l’indique, est une application mobile permettant de synchroniser les données en temps réel directement depuis le lieu d’intervention. Au lieu d’envoyer des données en out genre, l’utilisateur peut aisément démarrer une analyse directement sur place. On peut y receuillir  plusieurs sortes de données de type coordonnées GPS, photos, code barres de disques.. En somme une sorte d’interface commun.

Pour conclure, l’innovation sociale dans l’humanitaire est en pleine croissance. Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux et le changement des mentalités (notamment sur internet) permettent de créer, découvrir et développer de nouveaux outils. Qu’ils soient utiles ou non, il y aura dans tout ce partage des outils intéressants et à approfondir, probablement.



Sources:

http://www.arpes.fr/index.php?id=299

http://www.portail-humanitaire.org/