Cette semaine c’est Elisa Tavakoli, étudiante de 2ème année E-Business à la Web School Factory, qui nous fait découvrir le Mash Up ainsi que les coulisses de l’organisation du premier événement de l’année, son thème : « Etudiant, l’âge idéal pour entreprendre ? »
Elisa nous présente Le Mash up comme une association promouvant le monde de l’entrepreneuriat. Elle permet de mettre en relation des jeunes étudiants, ayant des profils différents et souhaitant devenir entrepreneur avec des jeunes startups.
Dans son rôle de communication événementielle, elle a participé à l’organisation de ce Mash Up. Un mois avant cette conférence, elle a pris part aux « investigations », c’est-à-dire suivre l’actualité de chacun des trois intervenants (voir les profils vidéos plus bas), faire un travail de veille sur le sujet de l’événement et aussi préparer les différentes interviews qui ont lieu deux semaines avant.

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Dans la première partie de cette rencontre, les deux intervenants, Adrien Aumont (co-fondateur de Kiss Kiss Bank Bank) et Yohann Melamed (co-fondateur de Studyka) sont revenus sur leurs parcours respectifs lors de la création de statup. Beaucoup de remise en question et des moments difficiles ont été nécessaire à la poursuite de leur projet.
Le débat est animé par Emmanuelle Coulon, présidente du Mash Up et Julie Rollin-Moustéou, secrétaire générale du Mash Up.

Adrien A. propose une phrase toute simple pour qualifier ces moments :

Le constat est à la fois simple et complexe. De nos jours il est plus facile d’entreprendre que trouver un emploi. Pour les jeunes, c’est la bonne période puisqu’ils ont moins de contraintes et peuvent rebondir très facilement en cas d’échec. Mais montrer une maturité et avoir un mental fort sont nécessaires pour bien mener la création de sa startup : « un jour on est le roi du monde, le lendemain au fond du trou ». Cette maturité requise intervient lors de la remise en question des orientations choisies. Le plus difficile sera de constituer une équipe, de mettre les égaux de côté et choisir un président pour éviter les problèmes.
Une fois ces différents obstacles résolus, il faut se lancer à la quête d’un ou plusieurs investisseurs. Le business Angel qui observe trois critères : le concept, le marché et l’équipe. Pour sa part Kiss Kiss Bank Bank a choisi le crowdfunding pour son développement. Mais bien évidemment d’autres solutions existent. Par exemple l’equity crowdfunding. Mais le débat reste entier sur ce dernier : « trop d’investisseurs = trop de freins ? L’avenir nous le dira ».

La deuxième partie de soirée était consacrée au concours de pitch de 10 startups devant un jury.

Les règles : 2 minutes pour pitcher son concept et convaincre.

Les 10 participants :

Nuvenote: c’est l’Evernote des médecins dans les pays émergents.
Shapter : le Trip Advisor des cours.
La pause cinéma : des newsletters pour s’initier au 7ème art.
Callisto : une table tactile personnalisable proposant 1 million d’applications.
DressThings : un vide dressing de proximité.
Docksharing : le premier réseau de recharge smartphone.
YoFitness : des cours vidéo en ligne et du coaching personnalisé.
Localeyes : convertit les mobinautes en reporters-représentants pour des marques en étant rémunérés.
Merci Handy : la capsule du gel antibactérien.
Nephorider : outil permettant de visualiser une infrastructure dans le cloud.

Aux termes d’un concours de très haut niveau, c’est la startup Nuvenote qui rencontre le prix Captain Contrat (document juridique de création de startup ou d’entreprise rédigé à bas coût par des avocats).

 


Simple d’utilisation, Nuvenote vous permet de consacrer plus de temps à vos patients et moins à votre ordinateur. La sauvegarde, la sécurisation et la maintenance sont même pris en charge!

La soirée se boucle autour du cocktail de Networking qui permet les rencontres entre les étudiants de profils complémentaires. Mais aussi de rencontrer des acteurs expérimentés pour profiter de leurs conseils et astuces.

Intégrer une association externe comme le Mash Up, permet aux étudiants de la Web School Factory de se confronter aux domaines de l’entrepreneuriat. Rencontrer nos possibles futurs collaborateurs pour monter une startup ou intégrer une déjà existante. J’ai eu la chance de rencontrer des entrepreneurs ayant réussi. Cela me donne aussi quelques pistes d’organisation pour, pourquoi pas, monter ma future startup.