Ces derniers mois étaient sous le signe des jeux-vidéos pour la France, ou pour Paris plus particulièrement. En effet, récemment se sont déroulés les phases de poules des Worlds de League of Legends à Paris, et encore plus récemment, la Paris Games Week.

C’est le rendez-vous parisien pour les amateurs de jeux-vidéos depuis maintenant plusieurs années, et nous avons pu nous y rendre sur deux journées, dont la journée presse.

Nous avons donc pu avoir accès aux jeux parmi les plus attendus de l’année sans avoir à attendre de longues heures. Cependant, nous avons rapidement été déçus de constater que certains opus les plus attendus n’étaient simplement pas représentés par leurs éditeurs. Le nouveau Star Wars Battlefront était présent, mais pas le nouveau Mirror’s Edge Catalyst, suite du premier opus homonyme très attendu. Pas non plus de présence pour Bethesda et son Fallout 4, ayant pourtant profité depuis plusieurs semaines d’une communication très importante et même d’un jeu mobile largement téléchargé sur toutes les app stores.

Blizzard aussi était parmi les absents à noter, ce qui est cependant plus compréhensible du fait que la Blizzcon devait se dérouler seulement quelques jours plus tard. Il aurait pourtant été intéressant de pouvoir jeter un oeil sur leur nouveau jeu très attendu, Overwatch, qui entrait en bêta (très) fermée au même moment que se déroulait la PGW.

Cependant, les gros stands et éditeurs attendus étaient bel et bien présents ; on peut bien évidemment citer Sony et Microsoft, respectivement les plus gros stands éditeurs de l’évènement, qui regroupaient des jeux sous exclusivité (totale ou pour l’évènement) comme Star Wars Battlefront, Call of Duty Black Ops 3, Fifa 16 ou Halo 5… Ubisoft et Nintendo n’étaient pas à plaindre non plus ; le premier mettait en avant son très attendu Assassin’s Creed Syndicate, ainsi qu’une première introduction à Tom Clancy’s : The Division, tandis que le second étendait sa grande gamme de jeux, que ce soit sur WiiU ou sur ses consoles portables DS. Des tournois étaient également organisés autour de nouveaux jeux comme Splatoon ou Super Smash Bros WiiU.

Étaient aussi présents l’ESWC et l’ESL, structures d’organisation d’évènements et de leagues d’E-sport. Une conférence, nommée l’E-sport Summit, a aussi été organisée lors de la journée de presse. Elle regroupait un grand nombre d’acteurs du paysage E-sportif français, et l’évènement était une première. S’en sont suivies de nombreuses compétitions sur des jeux désormais indétronables comme League of Legends, Fifa, World of Tanks, Just Dance…

Les tendances qui se dessinaient les dernières années lors des PGW continuent à se confirmer sur cette édition 2015 : ce sont les grands éditeurs, prêts à dépenser sans trop compter pour leurs stands qui se retrouvent avec la présence la plus importante. Ainsi, Sony et Microsoft draguent le plus de monde de par leur présence démesurée par rapport à beaucoup de leurs concurrents, et grâce aux jeux présentés. De plus en plus d’équipementiers, de sponsors ou même de boutiques de déguisements ou d’accessoires dont le lien avec le monde du jeu-vidéo n’est parfois pas évident prennent aussi le pas sur de plus petits éditeurs de jeux, ne pouvant, faute de moyens, faire d’apparition au salon. Bien qu’une grande partie de fans ou des curieux soient satisfaits de ce qu’ils y trouvent, la PGW évolue vers un monde du jeux-vidéo dirigé uniquement par les éditeurs de jeux AAA et laissant parfois trop de côté les jeux indépendants dont les éditeurs n’auraient connus qu’un succès, fort mais unique et donc pas suffisant pour rivaliser.