[box type= »info » ]Il y a peu, j’étais en stage au HUB de Bpifrance et j’ai rencontré Mathilde Thorel là bas. Aujourd’hui elle accompagne des entrepreneurs sociaux au sein du Sensecube l’incubateur social de Makesense. Je suis allé lui poser quelques questions sur ce qu’était le Sensecube et Maksense[/box]

Peux-tu nous présenter MakeSense en quelques mots ?

MakeSense a été cofondé par Christian Vanizette et Leila Hobollah il y a 5 ans avec l’ambition d’aider des entrepreneurs sociaux à résoudre leurs défis. C’est aujourd’hui une communauté internationale qui rassemble des SenseMakers et des Gangsters dans 100 villes du monde. Un gangster c’est un bénévole de MakeSense, il y en a aujourd’hui plus de 30 000 un peu partout dans le monde.

L’un des événements récurrents où l’ont fait appel à nos gangsters c’est les Holdup, on se réunit tous et on va faire une session de brainstorming et les gangsters brainstoment pour générer des idées et solutions pour aider les entrepreneurs sociaux. La méthodologie des holdups peut être appliquée à tous les problèmes que rencontrent es entrepreneurs sociaux (comment lever des fonds ? comment mobiliser une communauté ? comment trouver un nom pour mon projet ? etc.), du crowdsourcing interne à notre communauté !

Mais au sein de MakeSense, de nouvelles entités sont nées :

CommonsSense c’est une entité de conseil de pour les grands groupes cherchant à redéfinir leurs pratiques de travail, pour plus de collaboration.

Et le SenseCube qui a ouvert ses portes il y a deux ans et pour lequel je travaille qui est notre incubateur de startups sociales.

Il y aussi un projet de média orienté grand public, qui vise à faire connaître cette “bulle de l’entrepreneuriat social” car à l’heure actuelle ça reste un écosystème assez peu connu du grand public dans lequel on ne tombe pas par hasard, donc nous sommes en train de travailler sur ce sujet.

Est-ce que tu peux nous présenter un peu plus en détail le SenseCube ? Type d’accompagnement, sélection etc ?

Ce ne sont que des programmes sur-mesure pour nos startups, on les établit avec eux à leur arrivée et on veille à ce que se programme évolue en fonction des besoins quotidiens de nos startups, c’est d’ailleurs moi qui suis chargée de m’assurer que l’accompagnement fonctionne parfaitement et que les startups atteignent leurs objectifs. Ça passe par des rendez-vous très réguliers avec eux pour discuter de leur avancement, leurs nouvelles problématiques actuelles pour que je puisse leur trouver les meilleures ressources disponibles et dans le cas où elles n’existent pas, les créer. Les ressources ce sont des mentors, des mises en relation, des formations collectives ou individuelles. On organise aussi des événements récurrents pour les startups comme par exemple les DemoDay : une fois tous les six mois, les startups viennent pitcher devant un public d’investisseurs.

Ce sont des programmes d’incubations qui durent 6 mois et officiellement on continue à les suivre pendant 6 mois après leur passage dans notre incubateur mais officieusement on les suit toute leur vie.

Lorsqu’on ouvre les candidatures pour une nouvelle promotion on reçoit en moyenne 200 candidatures, il y a 15 finalistes qui sont sélectionnés par les équipes du SenseCube et de MakeSense. Ils sont tous invités à un bootcamp de deux jours où on les aide à formaliser certains documents essentiels et mieux comprendre nos offre d’accompagnement et l’écosystème makesense avec des mentors. Ils passent ensuite devant un jury de sélection constitué des partenaires, des mentors et d’anciens entrepreneurs qui sont chargés de sélectionner les 7 finalistes.

Pour créer un vrai esprit de communauté dès leur arrivée on organise des événements pour présenter les nouvelles startups avec les startups alumni, les autres entités de MakeSense et favoriser la cohésion et l’entraide. Et un petit déjeuner entre les startups de la promotion est organisé toutes les deux semaines.

Au niveau des modalités d’incubation, les startups n’ont pas de loyer à payer. On se rémunère un pourcentage de leur collectes de fond dans les 24 mois après leur entrée au SenseCube (pourcentage variable entre 3% et 5% selon le montant de la levée de de la collecte de fond et un montant maximum de 30K€).