Sujet Exact / problématique :

Quels usages du tweetwall dans le cadre de conférences ? Quelles sont les bonnes pratiques ?

 


Tweetwall, usage et bonne pratique

Aujourd’hui, de plus en plus d’organisateurs d’évènement utilisent des tweetwall (ou twitterwall). Leur objectif annoncé est d’inciter les participants à échanger entre eux et de créer une inter-activité entre la salle et l’intervenant.

Quels sont les usages que demande cette technologie pour être efficiente ? Quels sont les bonnes pratiques à avoir pour la mettre en place efficacement ?

Préambule : Qu’est ce qu’un tweetwall ?

Il s’agit d’un mur sur lequel sont projeté en temps réel des tweets. L’apparition de ceux-ci est habituellement générée automatiquement suivant différents critères.

Ces critères peuvent être la présence ou l’absence de mots-clés (hashtag), la mention d’un utilisateur, le fait que le message soit émis ou soit à destination d’un utilisateur, la proximité géographique ou temporelle ou encore une combinaison de  ces paramètres.

Quels sont les pré-requis nécessaires à une telle installation ?

Tout d’abord, vous devez vous assurer d’avoir le matériel nécessaire.

C’est à dire d’une part l’affichage du mur et d’autre part une connexion internet pour vous et pour les participants de l’évènement. En effet, quel intérêt d’avoir un espace interactif s’il n’est pas possible de le voir ou de le rejoindre…

 

Ensuite, vous devez créer un écosystème cohérent autour de l’évènement. Pour faire naître une réelle dynamique vous devez intégrer et respecter Twitter et ses usages.

La création de cet écosystème commence avec un compte dédié (soit à l’évènement soit à son organisateur). Ce compte est important puisqu’il va permettre de donner des informations officielles et des messages prévus à l’avance (comme indiquer le sujet ou le compte twitter du conférencier…). C’est aussi ce compte qui va faire la majorité du travail relationnel en amont et en aval de l’évènement.

Ce système se poursuit avec le choix d’un hashtag (mot-clé)  le plus court possible, qui permettra d’identifier les tweets associés à l’évènement. Il faut prendre garde à ce que celui-ci ne soit pas déjà utilisé ou à ce qu’aucune confusion ne soit possible (rarement conseillé).

Afin que tous puissent accéder aisément au tweetwall et qu’il devienne lieu d’interaction, le compte officiel et le hashtag doivent être diffusés largement auprès des intervenants comme des participants.

 

En parallèle, il peut être sage de demander aux intervenants, aux exposants et aux participants s’ils ont un compte twitter pour les connaître, organiser des listes à suivre et être à l’initiative des interactions.

 

Enfin, cette logistique implique la création d’une équipe aux postes et à la politique de publication bien définit. Celle-ci sera chargé de la modération mais aussi de la diffusion de contenu spécifique, soit purement informationnelle sur l’évènement, soit avec des liens permettant d’aller plus loin que ce qui est dit. Elle peut aussi avoir pour mission de réaliser un monitoring de l’évènement afin de repérer les acteurs intéressants, ou encore de réaliser un compte-rendu de l’évènement à diffusion interne ou externe.

Quels sont les bonnes pratique pour s’assurer de la réussite d’un tel projet ?

Ces pratiques découlent avant tout de ce que nous avons dit précédemment : avoir une bonne équipe qui maîtrise le sujet et la ligne éditoriale choisie d’une part, rendre cette équipe visible auprès des autres internautes pour lui faciliter la maîtrise du flux d’autre part.

C’est ici que ce joue en réalité votre réussite : votre outil est-il configuré et maîtrisé afin d’éviter tout débordement, sans brider les interactions ?

Nous allons donc vous présenter rapidement maintenant trois outils.

Le premier de ces outils, et le plus simple, est tweetwally qui permet d’afficher les tweets selon l’ensemble des critères évoqué plus haut avec un design simple et épuré aux couleurs personnalisables.

Twitterfall propose l’usage des mêmes critères, mais soit en les cumulant dans un unique flux, soit en affichant plusieurs flux en parallèle. Le véritable atout différenciant de cet outil est qu’il permet de gérer la taille de la police et la vitesse de défilement du flux, ce qui est bien pratique pour pouvoir s’adapter au matériel et à la vitesse de publication sur vos mots-clés.

C’est deux solutions sont faites pour être mises en place rapidement et sans apprentissage nécessaire. Elles sont particulièrement adaptées à des évènements où la modération n’est pas nécessaire soit de part leur petite taille, soit de part la discipline de leur public.

 

Le troisième outil est bien plus intéressant mais sa complexité implique un investissement bien plus important pour en maîtriser les rouages.

Twubs propose gratuitement deux solutions permettant d’afficher soit un tweet unique, soit un flux. Ces tweets ne sont pas publiés automatiquement mais en piochant dans un flux de recherche. Il faut donc une personne qui sélectionne les tweets à publier au fur et à mesure de l’actualisation du flux. Cet outil est donc particulièrement adapté à des évènement générant un fort trafic, pour éviter les répétitions d’une part, et pour éviter la pollution par d’autres messages sans rapport ou de publicité d’autre part.

 

Faites toutefois attention car dans certains cas la visualisation en flux ne sera pas la plus adaptée. Pour cela je vous conseille de jeter un oeil sur Sharypic et surtout au projet Revisit.

 

Pour conclure je répéterai ce que je disais plus haut : votre objectif est de configurer et maîtriser l’outil que vous aurez choisit  pour valoriser les interactions, tout en évitant tout débordement.