Ouverture des jeux!

Il est 8h30, nous sommes le 24 octobre 2014, et je pénètre dans ce qui va être le théâtre de nombreux projets, le temps de 36 heures. Je me dépêche de poser mes affaires, car les équipes sont déjà dans les starting-blocks, emplies d’humour et de bonne humeur.

Je navigue dans ces eaux troubles, m’arrimant aux différents navires, et découvrant ainsi des tableaux se noircissant à une vitesse folle. Ils se remplissent de nombreuses idées, dont la diversité et l’originalité ne cessent de m’étonner.

Les cafés et les croissants s’alignent sur les tables, tandis que les cerveaux entrent en ébullition. Je ne peux qu’être admiratif devant ces équipes qui brûlent d’une passion vive et dont la volonté est presque palpable.

Les échanges sont nombreux. Chaque membre exprime ses idées lorsque vient son tour et, à ce moment, les yeux se fixent et les oreilles se dressent pour lui prêter attention. Les approches et les idées sont très variées, aussi bien d’une équipe à l’autre, qu’au sein d’un même groupe. Je vois différentes techniques à l’œuvre, dont des post-it, des tableaux représentant les avantages et les inconvénients, et même une « roue de concepts ».

« Mes idées sont prises en compte, me rapporte Benjamin G. étudiant en L1 à la WSF et participant du WEC. Je me sens très impliqué ! C’est une super expérience. Nous formons une équipe complète et agréable. Leur démarche est une leçon que je garderai en mémoire. »

Quand faut y aller, faut y aller!

Cet interlude terminé, je replonge dans la fosse, où je découvre les mentors qui entrent alors en scène. Les voir slalomer à leur tour entre les équipes me décroche un sourire. Je m’approche discrètement, sur la pointe des pieds, et assiste ainsi au débriefing des équipes. C’est alors que je comprends concrètement la présence des mentors : je les vois débriefer les équipes, évaluer ce qui a été compris concernant les informations et consignes données la veille au soir. Ecoute, conseils, redirection, les mentors sont un véritable fil d’Ariane dans ce dédale. Mais ils amènent également de nouvelles questions et incitent les équipes à sonder l’extérieur.

Après une longue période d’idéation, je vois des équipes se lancer dans une réflexion critique afin d’axer leur problématique. Les chapeaux noirs sont de sorties, et moi aussi ! Je me lance alors dans un petit coaching, accompagné d’un léger apport méthodologique. Démarrent alors la recherche d’informations et les interviews extérieures.

wec-pmu-groupe

En parlant d’interviews, car je sais que vous en raffolez, j’interroge cette fois Lauriane B. étudiante en L2 et membre de la cellule logistique :

 « L’organisation est bonne, les équipes sont bonnes, la préparation logistique est bonne. » Pour résumer, tout est BON (dans le cochon).

En route pour le prochain round!

L’après-midi, les concepts se forment, les idées se concrétisent, les cafés s’enchaînent et les rires sont nombreux ! Je ne cesse de m’émerveiller devant toute cette activité dont le rythme s’accélère. L’on est entouré de véritables constellations de post-it sur les tableaux et les murs. Des schémas et autres user-stories se dessinent, et j’en suis le spectateur. Mais je ne suis pas seul. En effet, Lucie, une jeune fille venue s’immerger l’espace d’une journée à la WSF, m’accompagne et découvre avec des yeux pétillants de joie et de curiosité ce véritable volcan d’idées :

« Il y a une créativité incroyable ! Il leur a suffi d’une demi-journée pour inventer de véritables concepts. Je pense que la compétition est un élément moteur. Ca me donne envie de me joindre à eux et faire partie de cette aventure ! »

A la soupe!

Le soir venu, le Père Noël Pizza débarque avec une hotte pleine à craquer ! Il est enfin venu le moment de se restaurer tous ensemble (MANGER !!!). Après un discours commun de Bruno FAURE et Anne LALOU, les ventres se remplissent, tandis que les boîtes se vident. Le repas terminé, le travail reprend avec une intensité que je n’aurais su imaginer. Rien ne saurait arrêter, ni ébranler la machine WEC ! Les équipes ont faim, mais cette fois de victoire !

Les heures passent, il est minuit. Et malgré l’heure tardive, l’activité ne cesse pas un seul instant. Je glisse d’équipe en équipe, et constate que chacun conçoit son projet de plus en plus précisément, quitte à parfois le reprendre à la base afin de mieux l’exploiter.

« Il sont très réactifs! me confie Klaudia C. L1 à la WSF et membre de la News Room sur ce WEC. Ca bosse dur mais ils restent sympas et détendus. Ils sont hilarants ! Je m’éclate à saisir les moments les plus « honteux » en photos. J’ai encore plus envie de participer, surtout pour les pizzas. » Comme je te comprends !

Nuit blanche à Paris!

3h00 du matin, et votre reporter préféré est toujours sur le front ! Des yeux se ferment tandis que d’autres se révulsent. La caféine coule à flot, mais pour certains, il est difficile de rester éveiller. Une petite sieste devient alors indispensable (sieste durant laquelle je n’ai bien évidemment trollé personne). La tâche se fait rude, mais les équipes se motivent autant que possible.

C’est la dernière ligne droite, le sprint final (en tout cas pour moi) tandis que le soleil se lève !

Je fais un dernier tour au milieu des équipes, et constate avec enthousiasme que chacune en est enfin à la conception de sa présentation. Je vois des dessins, des montages, parfois très originaux (ou peut-être est-ce le manque de sommeil ?) fuser de toutes part. Si l’on prête l’oreille, on peut même entendre des stratégies se mettre en place quant au déroulement des présentations. Certains choisissent, quant à eux de se ménager quelques heures de sommeil. Qui veut aller loin, ménage sa monture !

Rideau!

Et c’est maintenant, non sans émotion, que je me retire pour assurer mon autre poste aux JPO de la WSF. Je quitte ce rêve si créatif et enivrant pour revenir à la réalité, où d’autres tâches m’attendent. J’espère vous avoir transmis tout au long de mon récit, la même passion que j’ai ressentie. Et vous, quelle sera VOTRE expérience du WEC ?