[box type= »note » ]Cet article a été créé dans le cadre d’un projet rédactionnel multimédia réalisé par un groupe de 4 étudiants de La Web School Factory. Le personnage, fil rouge de cet article, est une histoire fictive, mais le récit que nous racontons est inspiré par tous les témoignages recueillis lors de nos visites dans les Anticafés, les interviews, vidéos et photos réalisées pour ce reportage, ainsi que nos expériences personnelles de coworkers. Nous avons voulu raconter et expliquer le concept de l’Anticafé, qui nous a personnellement entièrement convaincus et séduits. [/box]

Startup : “ Sortir du cadre ”

Tout a commencé il y a plus d’un an, lorsqu’encore étudiant, j’ai souhaité créer ma Startup. Pas question de travailler sur mon campus, l’idée étant de sortir du cadre scolaire pour me focaliser sur mon projet. Impossible non plus de louer à la journée un bureau dans un espace de coworking ; trop coûteux ; ni d’ailleurs dans un incubateur, pas assez souple. Comme beaucoup d’étudiants parisiens, j’étais fauché. Quant à bosser dans mon appartement, j’ai rayé cette solution de ma liste : trop de distractions et un lit bien trop tentant.

Il me fallait donc un lieu de travail calme et pas trop cher et pourquoi pas, en bonus, une ambiance jeune et cosy. Mon premier réflexe : faire appel à mon réseau et à mes proches. C’est là qu’un ami m’a parlé d’un concept novateur, alliant coworking, cool attitude et « café » : Les Anticafés.

AntiCafé logo

J’ai suivi cette piste et me suis renseigné sur ces fameux lieux. Le choix était large à Paris : Beaubourg, Louvre, République et Olympiades. Tous avaient l’air accueillant, mes critères d’ambiance jeune et cosy semblaient respectés, bonnes notes sur le web, il n’y avait plus qu’à essayer. Car en parallèle, mon projet personnel de Startup commençait à prendre forme, et le temps pressait : je devais me mettre au travail.

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Anticafé République : “ Un Macchiato, vite!”

Mon choix s’est porté sur l’Anticafé République pour ma première journée de travail. Il paraissait être le plus petit, le plus cosy, bref, celui qui me convenait le mieux. Sur place, grosse impression : devanture avenante, comme si le café venait d’ouvrir pour moi. J’avais décidé d’arriver tôt pour prendre mes marques et m’installer comme il me plaisait. Pour être honnête, je n’ai pas su où m’asseoir : canapés, tables et chaises se mélangent avec style aux décors.

L’intérieur, avec beaucoup de meubles en bois, met tout de suite à l’aise. J’ai eu l’impression de rentrer dans une petite bulle, coupée de la rue pourtant quelques pas derrière moi. J’ai finalement choisi une chaise et une table situées dans un coin tranquille de l’Anticafé. J’ai été très bien accueilli par le staff qui m’a tout de suite pris en charge et expliqué le concept “Anticafé” : on paye le temps passé à l’intérieur, et le reste des services ( boissons, cafés, nourriture, gâteaux, Wi-Fi ) est gratuit.

Super ! Un macchiato, vite ! Avant d’aller chercher ma boisson, je m’installe et commence à bosser. Je me sens bien, concentré, et des clients commencent à s’installer autour de moi. Des sourires et des “ Bonjour, ça va ? ” s’échangent, avec le staff, entre les clients. Une première impression géniale qui donne envie de réitérer l’expérience.

Anticafé République

Anticafé République

Quelques semaines sont passées et je n’ai pas quitté l’Anticafé. C’est le lieu que j’ai mentalement rattaché à la création de mon projet. Je commence à connaître les “ Antibaristas ” et les habitués. Je sens que je fais maintenant partie d’une communauté : on discute entre nous de nos projets, de nos vies. C’est d’ailleurs dans la “ cuisine ”, en parlant avec un habitué, que je trouve mon premier coéquipier : un étudiant parisien, comme moi, qui vient travailler avec la même démarches. On aime les mêmes choses à l’Anticafé lui et moi. Il est très intéressé par mon idée et me propose son aide pour l’après-midi. Petit à petit, il commence à travailler avec moi, je lui raconte donc naturellement mon projet. C’est peut-être le début d’une collaboration.

C’est à ce jour l’une des rencontres les plus importantes que j’ai faite, et je la dois à “ l’esprit Anticafé ”. C’est aujourd’hui un associé et un ami proche. Nous avons pendant plusieurs mois travaillé sur le projet, traversé les phases de déprime, de manque de motivation et avons fait face aux obstacles, macchiatos à la main. Chaque jour, nous avions l’occasion d’échanger avec différents professionnels de domaines variés : tous avaient un conseil ou une expérience à partager.

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Anticafé Beaubourg : “ Changement de décor ”

Trois mois après ma première visite à l’Anticafé République, j’ai pris la décision de changer. Fort des contacts et des expériences acquis dans ce lieu maintenant incontournable à mes yeux, nous avons pris la décision d’essayer un autre Anticafé. Eh oui, l’équipe est maintenant composée de trois personnes ! Notre but ? Non pas changer d’ambiance de travail, mais découvrir un nouveau lieu, casser la routine pour faire face aux nouveaux challenges qui nous attendaient dans un cadre nouveau, mais pas trop.

Cette fois-ci, le choix s’est fait sur l’Anticafé Beaubourg : une salle un peu plus grande, un changement de décor agréable mais pas trop dépaysant pour autant. De quoi prendre du recul sur ces trois mois de travail intensifs à République. Encore une fois, je n’ai pas été déçu : le staff nous a accueilli à bras ouverts, et nous avons pu échanger avec de nombreuse personnes dans une ambiance conviviale dès les premiers jours.

Les feedbacks à la pause avec les étudiants, les professionnels ou les entrepreneurs, étaient extrêmement précieux. Avantage de la salle de Beaubourg : une pièce ouverte mettant à disposition un vidéo-projecteur. Nous avions donc à notre portée, si besoin, une salle pour des réunions nécessitant plus de calme. Côté Startup, les premiers investisseurs commençaient à s’intéresser au projet, j’étais donc moins stressé et plus ouvert aux suggestions et aux échanges.

L’Anticafé Beaubourg

L’Anticafé Beaubourg

Ce nouvel Anticafé fut comme une bouffée d’air pour mon équipe et moi-même. Nous nous développions vite et commencions à gagner en expérience et en assurance. Notre équipe s’est encore agrandie. Trois personnes. Puis quatre. Il était déjà temps de trouver un nouveau lieu de travail. La décision a été dure : toute notre aventure avait démarré et s’était développée dans un Anticafé, nous ne voulions donc pas changer de cadre, pour le moment en tout cas. Un sentiment d’appartenance à une communauté et à un état d’esprit s’était installé chez nous. Pourquoi changer ?

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Anticafé Olympiades : “ Dernier arrêt ”

Nous avons donc décidé de nous installer dans un nouvel Anticafé : celui d’Olympiades. Implémenté au cœur d’un campus appelé “ Campus Cluster Paris Innovation ” , il s’inscrivait plus que jamais dans un monde qui m’était familier, puisque j’avais encore un pied dans les études. C’est aussi le plus grand des Anticafés parisiens. Doté de deux grandes salles séparées de la pièce principale, il nous a permis, avec des fonds nouvellement acquis, de nous installer à la journée de manière plus confortable. Nous alternions location de salle et postes nomades dans la salle commune. L’ambiance était ici radicalement différente : énormément d’étudiants fréquentaient l’Anticafé, particulièrement le midi, pour déjeuner.

L’Anticafé Olympiades

L’Anticafé Olympiades

Mais cela avait ses avantages : nous avons rencontré des étudiants de la Web School Factory, une école de management du Numérique, qui ont pu, à travers une Anti Master Class ( très Anti tout ça… ) nous donner leurs avis sur notre Startup. A nouveau, ce regard neuf a “ reboosté ” notre créativité et notre motivation. Je me sentais pour ainsi dire chez moi dans ce nouvel Anticafé: le staff était comme d’habitude très agréable et convivial. Ici comme dans les autres lieux que nous avions fréquentés, pas de “ vous ”, tout le monde est dans le même état d’esprit.

Cela fait maintenant plusieurs mois que l’Anticafé est mon quartier général et que j’y passe de nombreuses journées pour mener à bien mon projet d’entreprise. Mon idée s’est développée et mon équipe s’est agrandit au fil des Anticafés. Ces lieux de coworking d’un nouveau genre misent sur l’humain et la convivialité.

L’innovation, le partage de l’information et des connaissances sont des valeurs qui prennent ici le dessus sur l’individualisme et les hiérarchies conventionnelles qui me semblent aujourd’hui dépassés par des nouveaux modes de travail. Les Anticafés sont des espaces de vie et de travail nécessaires à notre génération car ils accompagnent avec intelligence la transformation numérique en place depuis déjà plusieurs années.

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Projet réalisé par Dorian Bonnaves, Léa El Asery, Maxime Groff et Edouard Guedel .

Pour suivre les aventures qui ont menées à la réalisation de ce projet, vous pouvez lire l’article de notre “Live Insider” de Léa : Coulisses de la Team Macchiato lors du projet #wsflab

Remerciements: Anticafé République, Beaubourg et Olympiades, Gayané Adourian, Samuel Chabré, la Web School Factory et l’ensemble des personnes que nous avons interviewées.